Pratiquer l'EFT sur les animaux

EFT et animaux : une approche douce pour apaiser leurs émotions

Dans cet article, je vous propose une exploration approfondie de la pratique de l’EFT appliquée aux animaux : son fonctionnement, ses applications, ses bienfaits et ses limites. Une invitation à découvrir une autre façon de prendre soin de nos compagnons à quatre pattes… avec le cœur et l’énergie.

Inscrivez-vous à la newsletter
Rejoignez plus de 100 000 visiteurs qui reçoivent la newsletter de l'Académie et développez vos connaissances en Pratiques Naturelles de Santé
Je déteste le spam. Votre adresse e-mail ne sera ni vendue ni partagée avec qui que ce soit.

🐾 Introduction

Nos animaux sont bien plus que des compagnons : ils sont des membres à part entière de nos familles, dotés de personnalités riches et d’un monde émotionnel souvent méconnu. Tout comme nous, ils peuvent être confrontés à des situations génératrices de stress, d’anxiété ou de traumatismes. La peur de l’abandon, les souvenirs d’un passé douloureux, une visite chez le vétérinaire, un déménagement ou encore un deuil peuvent laisser des traces profondes dans leur comportement et leur énergie.

Dans cette perspective, de plus en plus de maîtres et de praticiens s’intéressent à des approches complémentaires, douces et non intrusives pour soutenir le bien-être émotionnel des animaux. Parmi elles, l’EFT (Emotional Freedom Techniques), aussi appelée  »Technique de Libération Emotionnelle », offre un outil simple, puissant et respectueux, adapté à toutes les espèces.

Mais comment pratiquer l’EFT sur un chat, un chien, un cheval ou même un lapin ? Est-ce réellement efficace ? Que dit la science sur les émotions animales ? Et quelles précautions prendre pour garantir leur sécurité et leur consentement ?

Ce que dit la science sur l’EFT – Études et preuves cliniques

L’intégration de l’EFT dans un accompagnement en psychopratiques ou soins de santé naturels est aujourd’hui appuyée par des preuves scientifiques solides, qui renforcent la légitimité de son utilisation éthique et encadrée.  Depuis les années 2000, un nombre croissant d’études cliniques rigoureuses ont évalué son efficacité, notamment dans les domaines du stress, de l’anxiété, du trauma, de la douleur et même de certaines pathologies somatiques.

Un aperçu des recherches validées

Voici une synthèse des résultats les plus probants :

1. Diminution du cortisol (hormone du stress)

Une étude randomisée publiée dans le Journal of Nervous and Mental Disease (2012) a montré qu’une seule séance d’EFT de 50 minutes peut réduire les niveaux de cortisol de 24 %, contre seulement 14 % pour les groupes de soutien ou de repos.

  • Source : Church, D., Yount, G., & Brooks, A. (2012). The Effect of Emotional Freedom Technique (EFT) on Stress Biochemistry: A Randomized Controlled Trial. The Journal of Nervous and Mental Disease, 200(10), 891–896.
    https://doi.org/10.1097/NMD.0b013e31826b9fc1

2. Traitement du stress post-traumatique (PTSD)

Une étude menée auprès de vétérans de guerre a révélé qu’après 6 séances d’EFT, 90 % des participants ne répondaient plus aux critères du PTSD.

  • Source : Church, D., Hawk, C., Brooks, A. J., Toukolehto, O., Wren, M., Dinter, I., & Stein, P. (2013). Psychological trauma symptom improvement in veterans using Emotional Freedom Techniques: A randomized controlled trial. The Journal of Nervous and Mental Disease, 201(2), 153–160.
    https://doi.org/10.1097/NMD.0b013e31827f6351

3. Anxiété, dépression et phobies

Une méta-analyse de 20 études sur plus de 1 400 participants a confirmé que l’EFT est significativement efficace dans la réduction de l’anxiété, avec des effets durables dans le temps.

4. Douleurs chroniques et conditions physiques

Des recherches ont montré une réduction significative de la douleur perçue (fibromyalgie, douleurs chroniques, arthrose) après quelques séances d’EFT, avec amélioration du sommeil et de la qualité de vie.

📚 Vers une reconnaissance académique croissante

  • L’EFT est approuvée comme « evidence-based practice » (pratique fondée sur les preuves) pour le traitement du PTSD par la National Repertory of Evidence-Based Programs and Practices (NREPP) aux États-Unis (jusqu’en 2018).

  • Plusieurs universités (Harvard, Bond University, Staffordshire University) incluent l’étude de l’EFT dans certains cursus de psychologie intégrative ou médecine comportementale.

Les animaux, des êtres sensibles et émotionnels

Longtemps considérés comme de simples créatures instinctives, les animaux sont aujourd’hui reconnus, grâce aux avancées de l’éthologie, comme des êtres dotés d’émotions complexes. Des études menées sur les mammifères (chiens, chats, chevaux, dauphins…) montrent qu’ils ressentent la peur, la joie, la tristesse, la frustration, l’attachement, et même parfois la jalousie.

Les traumatismes vécus, qu’ils soient physiques ou émotionnels, peuvent s’ancrer profondément dans leur mémoire et dans leur système énergétique, comme chez l’humain. Un chien adopté après avoir été maltraité peut, par exemple, manifester des comportements d’hypervigilance ou d’évitement. Un chat séparé trop tôt de sa mère peut développer des troubles anxieux. Un cheval ayant subi des ruptures brutales peut présenter des réactions disproportionnées au moindre changement.

Contrairement à l’être humain, l’animal ne verbalise pas son mal-être, mais l’exprime par des signes souvent subtils :

  • Léchage compulsif, automutilation

  • Comportement d’agression ou de repli

  • Peurs irrationnelles

  • Troubles digestifs ou urinaires sans cause organique

  • Changements soudains de comportement

Observer son animal avec attention est essentiel pour percevoir ces signaux. Mais au-delà du comportement, l’animal est aussi un être énergétique, et c’est à ce niveau profond que l’EFT peut agir avec une grande finesse.

>>>>>EFT et mieux-être au quotidien<<<<<

Qu’est-ce que l’EFT et comment l’adapter aux animaux ?

L’EFT (Emotional Freedom Techniques) est une Méthode, comprenant des Techniques pour libérer les perturbations émotionnelles, qui combine des tapotements doux sur des points d’acupression (issus de la Médecine Traditionnelle Chinoise) avec une verbalisation ciblée des émotions ou blocages ressentis. Elle est souvent décrite comme une forme d’« acupuncture sans aiguilles ».

Chez l’humain, l’EFT est utilisée avec succès pour traiter le stress, les phobies, les traumatismes, la douleur chronique, et même les troubles alimentaires ou les dépendances.

Mais comment pratiquer l’EFT avec des animaux qui ne parlent pas et ne peuvent indiquer ce qu’ils ressentent ?

Là intervient une méthode précieuse : l’EFT par procuration (ou proxy tapping). Elle consiste à effectuer les tapotements sur soi-même, tout en se connectant énergétiquement à l’animal, pour agir sur son champ énergétique.

Cette méthode présente plusieurs avantages :

  • Elle respecte le besoin d’espace et la sensibilité de l’animal.

  • Elle permet d’agir à distance (utile pour les animaux sauvages ou craintifs).

  • Elle favorise une connexion intuitive et bienveillante.

Il est également possible, avec certains animaux calmes et habitués, d’effectuer les tapotements directement sur leur corps (notamment sur le sommet de la tête, les flancs, le poitrail), en respectant toujours leur volonté et leur seuil de tolérance.

Les applications concrètes de l’EFT chez les animaux

L’EFT peut être utilisée dans de très nombreuses situations pour accompagner un animal vers un mieux-être émotionnel. Voici quelques exemples fréquents :

🔸 Chez les animaux domestiques

  • Chiens : peur de l’abandon, angoisse de séparation, phobie des bruits (feux d’artifice, orages), troubles du comportement (destruction, aboiements excessifs).

  • Chats : stress lié au territoire, cohabitation difficile avec d’autres animaux, anxiété suite à un déménagement, malpropreté.

  • Chevaux : mémoire traumatique due à un transport, un entraînement brutal ou un changement de propriétaire ; refus d’être sellé ; stress en concours.

  • NAC (lapins, furets, cochons d’Inde…) : peur de l’humain, comportement d’auto-défense, hypersensibilité au bruit ou au toucher.

🔸 Chez les animaux issus de refuges ou sauvés

Ces animaux ont souvent un passé chargé, parfois marqué par des violences ou des négligences. L’EFT peut les aider à :

  • Reprendre confiance en l’humain.

  • Sortir d’un état de sidération émotionnelle.

  • Mieux s’adapter à leur nouveau foyer.

🔸 Quelques exemples concrets

  • Une chatte traumatisée par le décès brutal de son maître, repliée sous un meuble, a commencé à ressortir au bout de deux séances d’EFT à distance.

  • Un chien adopté, présentant une peur panique des hommes, a pu progressivement se détendre lors des balades grâce à des séances combinées EFT + renforcement positif.

Ces cas montrent que, même sans toucher l’animal, une interaction énergétique respectueuse peut produire des transformations profondes.

Les points d’acupression principaux chez l’animal

Chez les animaux, les méridiens énergétiques sont comparables à ceux de l’humain, bien qu’adaptés à leur morphologie. Certains points sont particulièrement sensibles et utilisés en EFT animale :

  • Sommet de la tête (point de connexion générale)

  • Zone entre les omoplates

  • Poitrine et sternum (zone du cœur énergétique)

  • Flancs et haut des pattes (zones réactives au stress)

Chez les chevaux, certains points de tapotement sont situés sur le garrot, les flancs et au-dessus des sabots.

Il est cependant rare de tapoter directement sur l’animal, sauf s’il est très détendu et consentant. La méthode la plus utilisée reste le proxy tapping, qui consiste à effectuer les tapotements sur soi, en visualisant ou en ressentant l’animal.

Une planche anatomique des méridiens peut être utile pour les praticiens désireux d’approfondir leur approche énergétique animale.

Pratiquer l'EFT sur le chat

Image issue de la formation « Apprendre à pratiquer l’EFT sur les chats »

La méthode EFT par procuration pas à pas

Voici comment se déroule une séance d’EFT par procuration pour un animal :

  1. Se centrer : respirer profondément, se calmer, se connecter à l’animal (mentalement ou avec une photo).

  2. Formuler l’intention : “Je choisis d’aider [nom de l’animal] à se libérer de cette peur/souffrance.”

  3. Tapotement sur soi-même (en suivant les points EFT habituels) tout en prononçant une phrase à  la première personne (prenant la place de l’animal) ou en nommant l’animal :

  • “J’ai très peur quand j’entends ce bruit”
  • “Je n’arrive pas à me détendre dans cette maison”
  • “[Nom de l’animal] a des raisons d’avoir peur”
  • “[Nom de l’animal] a des raisons d’avoir peur”
  • “[Nom de l’animal] reste constamment sur ses gardes”
  • etc 

4. Suivi : observer les changements de comportement ou d’attitude après la séance. Répéter si nécessaire.

La clarté de l’intention, la bienveillance de l’approche et le respect du rythme sont les piliers de cette méthode.

Pratiquer l’EFT en tant que maître ou praticien

Qui peut pratiquer ?

Toute personne ayant une connexion sincère avec l’animal et formée à l’EFT peut pratiquer sur son propre compagnon. Il est essentiel d’être bien centré émotionnellement, car les animaux perçoivent les déséquilibres subtils de leur environnement.

Le maître peut être un excellent canal pour pratiquer l’EFT, à condition de ne pas projeter ses propres émotions sur l’animal. Par exemple, si le maître est très anxieux, il est recommandé qu’un praticien extérieur intervienne pour éviter l’effet de “miroir”.

Quand faire appel à un praticien ?

  • En cas de problème persistant malgré les efforts du maître.

  • Lorsque l’animal présente des traumatismes profonds ou un passé inconnu.

  • Si le maître a du mal à se connecter émotionnellement ou à maintenir une posture neutre.

Dans tous les cas, l’EFT ne remplace pas une consultation vétérinaire, mais peut être un soutien complémentaire précieux.

Précautions, limites et considérations éthiques

La pratique de l’EFT avec les animaux repose sur une éthique rigoureuse :

  • Ne jamais forcer l’animal à être touché.

  • Toujours vérifier qu’aucune cause organique n’est en jeu avant d’attribuer un trouble à l’émotionnel.

  • Respecter les signaux : si l’animal s’éloigne, fuit ou manifeste du stress, la séance doit être stoppée.

  • Être à l’écoute du consentement énergétique : ressenti de calme, de détente, de confiance pendant la séance.

Conclusion

Pratiquer l’EFT avec les animaux, c’est choisir de les considérer comme des êtres émotionnellement intelligents, capables de ressentir, de guérir et d’évoluer. C’est aussi accepter de s’ouvrir à une forme de communication subtile, intuitive, énergétique, où les mots laissent place à la sensation.

Cette approche ne se substitue ni à l’amour du maître, ni aux soins vétérinaires. Elle vient simplement enrichir notre boîte à outils pour les accompagner avec encore plus de respect, de compassion et de justesse.

Chaque séance d’EFT est une rencontre, un échange d’âme à âme, où l’humain apprend autant que l’animal. En les aidant à guérir, c’est parfois nous-mêmes que nous réparons, dans un cercle vertueux de mieux-être partagé.

Alors, pourquoi ne pas essayer ?

Devenez psychopraticien

>>>Chers lecteurs, je vous remercie d’avoir lu cet article et je vous invite à le partager et à me laisser un commentaire ci-dessous. Quelques mots suffisent.<<<

Partager, c'est aimer
Posted in Animaux, EFT and tagged , , , , , , , , , , , , .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *