Les lipides, constituant la masse grasse, font partie des sept éléments nutritifs de base avec les glucides, les protéines, les vitamines, les oligo-éléments et minéraux et l’eau.
Les lipides souvent indésirables
Les graisses alimentaires sont devenues au fil du temps les principales ennemies de notre santé.
Tout d’abord les graisses de notre alimentation ont été montrées du doigt dans les problèmes d’hypercholestérolémie débouchant sur les risques cardiovasculaires.
Ensuite elles furent présentées comme étant les responsables des kilos en trop!
Aujourd’hui on n’hésite pas à crier au scandale devant l’utilisation de l’huile de palme dans nos assiettes, si bien qu’une taxe sur cette substance fut imaginée. En effet cette huile est présentée comme néfaste à la santé par son apport d’acides gras saturés et également accusée d’être en partie responsable de la déforestation.
L’erreur
Certaines personnes ont donc éliminé de leur alimentation tous types de graisses, persuadées faire le choix gagnant pour garder la ligne et rester en bonne santé.
Pourtant nous avons besoin de ces graisses alimentaires, même saturées, pour un bon fonctionnement de l’organisme! Se priver de lipides peut même engendrer différents dysfonctionnements! Comme pour tout type d’aliment il convient de les utiliser sans excès!
Trois sources de lipides
- Source végétale
- Source animale
- Source endogène, (transformation par l’organisme)
Trois groupes de lipides
- Lipides saturés
- Lipides insaturés, (polyinsaturés oméga 3 oméga 6 oméga 9 et mono insaturés)
- Lipides trans
L’apport nutritionnel en acides gras saturés se situe entre 8 et 10% des Apports Énergétiques Totaux, celui des acides gras polyinsaturés 25% des AET.
Les acides gras trans sont à éviter. Ils favorisent les maladies cardiovasculaires. Ils sont présents dans la viande, le lait, les produits hydrogénés et sont issus des fortes cuissons d’acides gras insaturés… Attention donc aux cuissons des ‘’bonnes huiles’’. Pour la cuisson, une quantité raisonnable d’huile de palme issue d’une production durable sera plus favorable!
L’oxydation lipidique
Les risques cardiovasculaires sont liés à l’oxydation des graisses, (cholestérol LDL), favorisant l’apparition de plaques d’athérome. Ces plaques d’athérome augmentent le risque d’athérosclérose, (durcissement des artères).
Il convient d’apporter des sources alimentaires anti-oxydantes en même temps que les lipides, lesquels nous avons absolument besoin.
Les fruits et légumes sont nos principales sources anti-oxydantes. Un apport modéré mais suffisant de graisses alimentaires couplé à des rations régulières d’aliments végétaux sont à observés pour le maintient d’un parfait équilibre.
Les besoins en lipides
Les lipides représentent 20% du poids du corps environ.
Ils possèdent un rôle énergétique majeur, et participent au développement structurel. Leurs fonctions de précurseurs hormonaux et prostaglandines sont prépondérants. Les lipides garantissent l’intégrité membranaire et véhiculent les vitamines liposolubles.
L’activation de certains enzymes est favorisée par l’apport de différents acides gras y compris ceux de l’huile palme!
L’évolution de la consommation de graisses est passée de 20% des AET environ à l’époque chasseurs/cueilleurs à près de 40 % de nos jours; les recommandations préconisent un apport de 30 à 35% maximum.
De nos jours la transformation endogène des sucres en graisses est un facteur très préoccupant pour la santé.
Le sucre est devenu l’ennemi numéro 1 en matière de santé. De moins de 1% des AET à l’époque chasseurs/cueilleurs, nous sommes passés à 20% aujourd’hui; les besoins étant fixés à 10 %.
Les sucres sont présents dans tous les produits industriels. Nous sommes confrontés à de véritables addictions aux sucres, ce qui explique le pourcentage trop élevé de leurs consommations. Ce sucre non utilisé par l’organisme se stocke sous forme de graisses et devient le nid de tous les troubles dits de ‘’civilisation moderne’’. De plus ces sucres que l’on retrouve dans les biscuits, viennoiseries… sont souvent assortis de graisses trans, nocifs pour la santé.
Ces graisses trans font augmenter le cholestérol LDL, (dit mauvais cholestérol), et font baisser le cholestérol HDL, (dit bon cholestérol).
Les acides gras mono insaturés abaissent le cholestérol LDL et élèvent le cholestérol HDL.
De nombreuses études attestent de l’intérêt des acides gras polyinsaturés W3. Ceux-ci jouent un rôle dans la prévention des risques cardiovasculaires liés à l’athérosclérose et dans l’arythmie.
Les acides gras polyinsaturés, oméga 6, abaissent également le cholestérol LDL, tandis qu’un apport en oméga 3 abaisse les triglycérides tout en augmentant le cholestérol HDL.
Il convient de respecter un équilibre dans l’apport d’oméga 6 et oméga 3. De nos jours nous observons un déséquilibre en constatant que la ration d’oméga 6 est 20 fois supérieure à l’apport en oméga 3, alors qu’elle devrait se situer autour de 4 fois.
Ce déséquilibre favorise l’état inflammatoire et le manque de fluidité du sang.
Une trop grande consommation d’oméga 3 aurait pour effet de fluidifier le sang avec tous les risques encourus.
Pour rétablir l’équilibre il convient d’apporter d’avantage d’oméga 3 à l’organisme, à travers maquereaux, sardines, saumons, flétans…
Dans certains cas nous devons avoir recours à des compléments alimentaires riches en oméga 3. Dans ce cas il est préférable de choisir un produit ayant un apport enEPA et DHA suffisant. En effet le règlement européen n° 432/2012 statut l’effet bénéfique des EPA/DHA à partir de 250 mg d’EPA et de DHA pour le fonctionnement cardiaque, et 250 mg de DHA pour le cerveau et la vision.
Il sera judicieux que le produit comporte des vitamines et minéraux co facteurs importants pour une parfaite assimilation des acides gras et pour contenir leur oxydation dans l’organisme. Ainsi la teneur en co enzyme Q10 sous sa forme Ubiquinol sera un plus.
>>Chers lecteurs, je vous remercie d’avoir lu cet article et je vous invite à le partager et à me laisser un commentaire ci-dessous. Quelques mots suffisent<<<