Quelle eau boire?

Une bonne santé passe par l’hydratation. En consultations, une constatation s’impose, les personnes ne boivent pas suffisament en général, et en sont parfois conscients… D’autres pensent que boire un ou deux verres d’eau aux repas suffisent! La question qui revient souvent, quelle eau boire?

L’eau, indispensable à la vie

Environ 65% du poids du corps d’un adulte et jusqu’à 78% pour un bébé sont représentés par l’eau.

Avec l’avancée dans l’âge, les tissus ont tendance à se déshydrater.

Environ 90% du cerveau est constitué d’eau, 79% pour le cœur, 76% pour les muscles, 70% dans le foie, 22% dans les os…

Si on peut survivre plusieurs jours, plus d’un mois,  sans manger, il est impossible de dépasser quelques jours sans boire.

Les pertes en eau sont permanentes, environ 2,5 litres par jour, nous éliminons par les différents émonctoires, surtout par les reins, les poumons et la peau. C’est pourquoi l’apport en eau doit être régulier, sans attendre d’avoir soif. Le signal de soif signifie que nous sommes déjà en déficit. Les pertes se font en fonction de différents facteurs, comme la chaleur et la dépense physique.

L’apport en eau se fait par l’alimentation, environ 1 litre par jour et  la boisson, environ 1,5 litres par jour, en fonction de la corpulence, la chaleur et la dépense physique.

Il est donc essentiel de s’abreuver régulièrement avec des tisanes, thés et bien-sûr avec de l’eau. Mais quelle eau boire? Pourquoi choisir telle eau plus qu’une autre?

Nous pouvons choisir entre 3 types d’eau :

  •   Eau du robinet, qui nous parvient dans nos lieux de vie à partir de nappes souterraines et traitée chimiquement et microbiologiquement.

Certaines normes lui sont soumises, comme la teneur en  chlore et  en métaux lourds, mais peut      contenir des résidus de  désinfection  et certains éléments chimiques toxiques à l’état de traces. Elle  contient des nitrates dérivés des engrais infiltrés dans le sol. Cette  eau est calcaire et peut encrasser l’organisme.

  •  Eau de source, provenant des nappes souterraines. Elle peut être  naturellement gazeuse, renfermant du gaz carbonique. Pas traitée, elle doit respecter les mêmes normes que l’eau du robinet.

Pour bien éliminer les déchets organiques sans fatiguer les reins, il  est préférable de choisir des eaux faiblement minéralisées, comme  Rosée de la Reine, Montcalm,  Thonon, Volvic, Mont Roucous, Valvert, Wattwiller…

  •  Eau minérale, eau de source riche en minéraux et oligo éléments n’ayant subie aucun traitement, elle doit être d’origine souterraine,  avoir une composition stable et être mise en bouteille sur place.  Cette eau doit être reconnue par le ministère de la santé publique.

Cette eau au caractère thérapeutique ne doit pas être exclusivement utilisée.

En fonction de sa  teneur en éléments minéraux, elle est Intéressante à certains moments de la vie selon les besoins physiologiques de chacun, croissance, grossesse, régime, sport, déminéralisation…

Eaux riches en élément magnésium que l’on peut boire lors d’états  de fatigue, de stress, en cas de désordres digestifs, spasmophilie,  Hépar, Contex, Badoit, Rozana,  Quézac, Donat Mg…

Eaux riches en élément calcium pour répondre à l’ostéoporose, intéressantes à la suite d’une fracture, Hépar, Courmayeur, Contrex, Saint Antonin, Vittel, salvetat,  Quézac…

Eaux riches en bicarbonates, favorisant la digestion, idéales pour  lutter contre l’acidification de l’organisme, après un effort   physique, Vichy St. Yorre, Vals, Chatel Guyon…

Eaux riches en sodium, permettant une bonne transmission de l’influx nerveux entre les nerfs et les muscles, favorisant la fixation  de l’eau  dans les tissus,  à consommer après un effort physique, Vichy St. Yorre,  Arvie, Quézac, Badoit. Ces eaux seront à éviter lors de régimes hyposodés, (rétention d’eau, hypertension artérielle,   insuffisances rénale et cardiaque…).

 Eaux riches en sulfates pour augmenter la diurèse,  face à des taux  d’urée et d’acide urique trop importants, Vittel, Contrex. Ne pas  abuser de ces eaux au risque  d’aboutir à une déshydratation!

Eaux riches en fluor pour solidifier os et dents,  Vichy St. Yorre, Valmont, Badoit…

Varier les différents types d’eau est une règle que chacun peut adopter avec des choix spécifiques en fonction  de ses  besoins du moment. 

Le CO2 contenu dans l’eau est absorbé dans l’estomac ou évacué par l’intestin grêle, engendrant une transformation en bicarbonate et pénètre dans la paroi intestinale.

L’eau pétillante ne provoque pas de brûlure d’estomac mais peut aggraver un éventuel reflux gastrique.

>>>>>La santé passe par l’équilibre acido basique<<<<<

Hydratation et affections rénales

En cas d’infection rénale, il est conseillé de boire beaucoup d’eau, dans ce cas une alternance des eaux de Volvic, Arvie, Thonon, Vichy Celestin… est possible.

Une réponse à l’insuffisance rénale peut-être apportée avec l’alternance des eaux de Volvic, Hépar, Arvie, Thonon…

Face à la rétention d’eau, certaines plantes sont recommandées, orthosiphon, chiendent, mélilot… avec Mont Roucous… en plus d’un équilibre alimentaire, (limitant le sel et le sucre)…

Hydratation et activité physique

Lors d’un effort physique, dès que l’on perd 1.5 litres d’eau sans compenser, nous perdons 20% de capacité physique.

4% de perte d’eau du corps correspond à une perte de 3 litres, et à une baisse de la capacité physique de 40%.

Il est préconisé de boire environ 1/2 litre d’eau avant un effort physique, de s’hydrater pendant l’effort tous les 1/4 d’heures, et boire jusqu’à un litre après l’effort.

Un bon moyen de se réhydrater après un effort physique est de boire un bouillon de légumes au repas suivant, ce qui permettra en plus une bonne reminéralisation.

Hydratation et perte de poids

L’eau est dépourvue de calories et de graisses.

C’est une alliée idéale pour accompagner une perte de poids. Elle permet de calmer l’appétit, surtout si le repas est accompagné de légumes riches en eau. De plus l’eau va aider à l’élimination des déchets organiques, tout en  hydratant la peau.

Enfin, l’eau de Mont Roucous légèrement minéralisée est une bonne alliée pendant la grossesse!

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Les graisses, amies ou ennemies de notre santé?

Les lipides, constituant la masse grasse, font partie des sept éléments nutritifs de base avec les glucides, les protéines, les vitamines, les oligo-éléments et minéraux et l’eau.

Les lipides souvent indésirables

Les graisses alimentaires sont devenues au fil du temps les principales ennemies  de notre santé.

Tout d’abord les graisses de notre alimentation ont été montrées du doigt dans les problèmes d’hypercholestérolémie débouchant sur les risques cardiovasculaires.

Ensuite elles furent présentées comme étant les responsables des kilos en trop!

Aujourd’hui on n’hésite pas à crier au scandale  devant l’utilisation de l’huile de palme dans nos assiettes, si bien qu’une taxe sur cette substance  fut imaginée. En effet cette huile est présentée comme néfaste à la santé par son apport d’acides gras saturés et également  accusée d’être en partie responsable de la déforestation.

L’erreur

Certaines personnes ont donc éliminé de leur alimentation tous types de graisses, persuadées faire le choix gagnant pour garder la ligne et rester en bonne santé.

Pourtant nous avons besoin de ces graisses alimentaires, même saturées, pour un bon fonctionnement de l’organisme! Se priver de lipides peut même engendrer différents dysfonctionnements! Comme pour tout type d’aliment il convient de les utiliser sans excès!

Trois sources de lipides 

  • Source végétale
  • Source animale
  • Source endogène, (transformation par l’organisme)

Trois groupes de lipides

  • Lipides saturés
  • Lipides insaturés, (polyinsaturés oméga 3 oméga 6 oméga 9 et mono insaturés)
  • Lipides trans

L’apport nutritionnel en acides gras saturés se situe entre 8 et 10% des Apports Énergétiques Totaux, celui des acides gras polyinsaturés 25% des AET.

Les acides gras trans sont à éviter. Ils favorisent les maladies cardiovasculaires. Ils sont présents dans la viande, le lait, les produits hydrogénés et  sont issus des fortes cuissons d’acides gras insaturés… Attention donc aux cuissons des ‘’bonnes huiles’’. Pour la cuisson, une quantité raisonnable d’huile de palme issue d’une production durable sera plus   favorable!

L’oxydation lipidique

Les risques cardiovasculaires sont liés à l’oxydation des graisses, (cholestérol LDL), favorisant l’apparition de plaques d’athérome. Ces plaques d’athérome  augmentent le risque d’athérosclérose,  (durcissement des artères).

Il convient d’apporter des sources alimentaires anti-oxydantes en même temps que les lipides, lesquels nous avons absolument besoin.

Les fruits et légumes sont nos principales sources anti-oxydantes. Un apport modéré mais suffisant de graisses alimentaires couplé à des rations régulières d’aliments végétaux sont  à observés pour le maintient d’un parfait équilibre.

>>>>>Les glucides, ces incompris<<<<<

Les besoins en lipides

Les lipides représentent 20% du poids du corps environ.

Ils possèdent un rôle énergétique majeur, et participent au développement structurel.  Leurs fonctions de précurseurs hormonaux et prostaglandines sont prépondérants. Les lipides garantissent l’intégrité membranaire et véhiculent les   vitamines liposolubles.

L’activation de certains enzymes est favorisée par l’apport de différents acides gras y compris  ceux de l’huile palme!

L’évolution  de la consommation de graisses est passée de 20% des AET environ à l’époque chasseurs/cueilleurs à près de 40 % de nos jours; les recommandations préconisent un apport de 30 à 35% maximum.

De nos jours la transformation endogène  des sucres en graisses est un facteur très préoccupant pour la santé.

Le sucre est devenu l’ennemi numéro 1 en matière de santé. De moins de 1% des AET à l’époque chasseurs/cueilleurs, nous sommes passés à  20% aujourd’hui; les besoins étant fixés à 10 %.

Les sucres sont présents dans tous les produits industriels.  Nous sommes confrontés à de véritables addictions aux sucres, ce qui explique le pourcentage trop élevé de leurs consommations. Ce sucre non utilisé par l’organisme  se   stocke sous forme de graisses et devient le nid de tous les troubles dits de ‘’civilisation moderne’’. De plus ces sucres que l’on retrouve dans les biscuits,  viennoiseries… sont souvent assortis de graisses trans, nocifs pour la santé.

Ces graisses trans font augmenter le cholestérol LDL, (dit mauvais cholestérol), et font baisser le cholestérol HDL, (dit bon cholestérol).

Les acides gras mono insaturés abaissent le cholestérol LDL et élèvent le cholestérol HDL.

De nombreuses études attestent de l’intérêt des acides gras polyinsaturés W3. Ceux-ci jouent un rôle dans la  prévention des risques cardiovasculaires liés à l’athérosclérose et dans l’arythmie.

Les acides gras polyinsaturés, oméga 6,  abaissent également le cholestérol LDL,  tandis qu’un apport en oméga 3  abaisse les triglycérides tout en augmentant le cholestérol HDL.

Il convient de respecter un équilibre dans l’apport d’oméga 6 et oméga 3. De nos jours nous observons un déséquilibre en constatant que la ration d’oméga 6 est 20 fois supérieure à l’apport en oméga 3, alors qu’elle devrait se situer autour de 4 fois.

Ce déséquilibre favorise l’état inflammatoire et  le manque de fluidité du sang.

Une trop grande consommation d’oméga 3 aurait pour effet de fluidifier le sang avec tous les risques encourus.

Pour rétablir l’équilibre il convient d’apporter d’avantage d’oméga 3 à l’organisme, à travers  maquereaux, sardines, saumons, flétans…

Dans certains cas nous devons avoir recours à des compléments alimentaires riches en oméga 3. Dans ce cas  il est préférable de choisir un produit ayant un apport enEPA et DHA suffisant. En effet le règlement européen n° 432/2012 statut l’effet bénéfique des EPA/DHA à partir de 250 mg d’EPA et de DHA pour le fonctionnement cardiaque, et 250 mg de DHA pour le cerveau et la vision.

Il sera judicieux que le produit comporte des vitamines et minéraux co facteurs importants pour une parfaite assimilation des acides gras et pour contenir leur oxydation dans  l’organisme. Ainsi la teneur en co enzyme Q10 sous sa forme Ubiquinol sera un plus.

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Les glucides, ces incompris

Parmi les glucides nous pouvons distinguer ceux présentant une saveur sucrée, (glucose, fructose, galactose, maltose, lactose, saccharose), et les amidons produisant l’énergie, ils sont digérés dans l’intestin et majoritairement absorbés sous forme de glucose.

Le sucre

Les glucides sont indispensables à la vie. Les besoins varient selon les individus et les moments de la vie, en fonction des activités de chacun. Ils constituent le carburant indispensable consommé immédiatement par l’organisme si nécessaire, ou bien ils sont stockés  dans le foie et les muscles sous forme de glycogène prêts à produire de l’énergie dans le temps. Le surplus est transformé en triglycérides, graisses emmagasinées dans les adipocytes, les cellules du tissu adipeux.

Les sucres sont de plus en plus présents dans notre alimentation, et une consommation en trop grande quantité est la cause de nombreux problèmes de santé.

La trop grande ingestion  de sucres débouche sur des pathologies du métabolisme, dont le diabète et l’obésité   en croissance permanente dans nos pays industrialisés et qui touchent de plus en plus tôt la population. La sédentarité associée à la prise  régulière de produits sucrés, biscuits, barres chocolatées, boissons à la mode… sont les principales causes de maladies dites de civilisation.

Le sucre désigne le saccharose extrait de la betterave à sucre ou de la canne à sucre. Les sucres représentent le saccharose et tous les glucides donnant un goût sucré aux aliments.

La notion de sucres rapides et sucres lents est dépassée, nous nous référons désormais à l’indice glycémique.

L’indice glycémique

Le niveau glycémiant d’un aliment  est déterminé par l’indice glycémique, (IG). On mesure la variation de la glycémie dans les 2 heures suivant l’ingestion de l’aliment.

Le pouvoir glycémiant ou l’IG de chaque aliment est comparé à un aliment étalon, le glucose, qui possède l’indice 100.

L‘aliment à indice inférieur ou égal à 55 est dit faible.

L‘aliment à indice compris entre 55 et 70 est dit moyen.

L’aliment à indice supérieur à 70 est dit fort.

Le même aliment aura un indice glycémique bas ou élev selon sa cuisson et sa présentation, comme par exemple les pâtes à IG bas si elles sont cuites al dente ou IG élevé si trop cuites. L’abricot frais aura un IG moyen s’il est consommé frais alors que son IG sera bas consommé sec.  C’est également le cas de la pomme de terre, IG bas pour la patate douce, IG moyen  pour la pomme de terre cuite à la vapeur avec la peau et IG élevé pour celle cuite au four et les frites.

Les légumes et légumineuses ont tous un IG bas. Ils devraient être consommés chaque jour pour les légumes et plusieurs fois par semaines pour les légumineuses surtout pour les gros mangeurs de produits industrialisés sucrés! La consommation de légumes associés à des aliments à indices élevés réduit la valeur glycémique de ces derniers.

Les poissons, œufs et viandes ont très peu d’influence sur la glycémie

A quand l’étiquetage des IG sur chaque produit alimentaire?

La charge glycémique

Il convient également de  mesurer l’impact sur la santé des aliments riches en glucides en fonction des quantités ingérées,  de leurs taux de sucre et  de leurs IG respectifs. Plus la quantité sera élevée, même pour un aliment à IG bas, plus   l’effet sera prolongé. De même qu’un aliment à IG élevé contenant un faible taux de sucre et consommé en quantité raisonnable aura peu d’impact sur la glycémie.

La règle serait de privilégier la consommation d’aliments à IG bas avec des quantités raisonnables si on souffre de problèmes métaboliques liés au sucre.

Si on souhaite connaître la charge glycémique d’un aliment, il suffit de connaitre son taux de sucre pour 100 grammes et son IG.  Ainsi il devient possible de comparer différents types d’aliments et vérifier ainsi l’impact sur sa santé.

Prenons l’exemple de 2 fruits que sont la cerise et le raisin souvent  retirés de l’assiette des personnes en délicatesse avec leur taux de sucre circulant malgré un IG bas.

Cerise = 15 g de glucides pour 100 g avec un IG de 22. La charge glycémique des 100 grammes de cerises est de 3.3 seulement.

Raisin= 17 g  de glucides pour 100 g avec un IG de 44. La charge glycémique des 100 grammes de raisin est de 7.48 seulement.

Penchons-nous sur le biscuit Petit Beurre à IG bas,  51. Pour 100 g ingérés, cela représente 69 g de sucre ce qui entraine une charge glycémique de 35,  nettement plus  élevée que nos 2 fruits!

Le melon possède un IG moyen de 65 pour  8 g de sucre au 100 g. Sa charge, 5.2, est finalement basse.

Maintenant prenons le cas du millet cuit qui possède un IG élevé, 70,  et  24 g de glucides pour 100 g. Sa charge glycémique est toutefois moyenne, 17, la moitié de notre Petit Beurre à IG faible. Il en est de même pour la pastèque à IG élevé, 72, mais une faible teneur en sucre, 8 g pour 100g lui confère une charge glycémique basse, 5.76.

Outre ces différents paramètres il faut également mesurer l’impact des autres constituants de l’aliment. Les vitamines et minéraux que possèdent les fruits, les légumineuses et les céréales améliorent le métabolisme des sucres. La teneur en fibres ralentit également l’assimilation des sucres.

Fonction des sucres

Les différents sucres contenus dans les aliments sont transformés en glucose. Une partie de ce glucose est convertit en glycogène stocké en réserve dans le foie  et les muscles. Le reste va alimenter les cellules pour un bon fonctionnement de l’organisme.

Le cerveau est un gros utilisateur de glucose.

En cas d’apport trop important de glucose, celui-ci est mis en  réserve sous forme de graisse dans les adipocytes.

Dès que la glycémie baisse, le foie va transformer sa réserve de glycogène en glucose afin de garantir un parfait équilibre dans le fonctionnement de l’organisme.

Si les réserves de glycogène sont épuisées, le corps peut transformer ses réserves de graisses en glucose.

>>>>>Les graisses, amies ou ennemies de notre santé?<<<<<

Les différents sucres

Le sucre blanc est raffiné, contient au moins 99.8% de saccharose. Son IG est de 70.

Le sucre roux, (brun, blond), est peu raffiné, contient 95-98% de saccharose; Son IG est également de 70.

Le sucre complet, ou intégral, est non raffiné et provient de la canne à   sucre. Il contient 74-92% de saccharose. Son IG est aussi de 70. Son avantage sur les sucres blanc et roux réside dans sa teneur en vitamines et minéraux. Il est également moins nocif pour les dents.

Comparatif Dr BéguinSucre completSucre rouxSucre blanc
Saccharose (g)74-9296-9799,6
Glucose (g)2,110,10
Fructose (g)3-120-10
Protéines (g)0,4-1,100
Potassium (mg)600-110015-1503-5
Magnésium (mg)100-18013-200
Calcium (mg)50-17075-9510-15
Phosphore (mg)14-803-40,3
Fer (mg)3-50,5-1,30,1
Provit. A (mg)3,900
Vit. B1 (mg)0,140,010
Vit. B2 (mg)0,140,0060
Vit. B6 (mg)0,400
Vit. C (mg)3800

Le glucose est directement assimilé par l’organisme et détient l’IG de référence 100 pour un faible pouvoir sucrant. On le retrouve dans les pâtisseries, confiseries, glaces industrielles.

Le dextrose à un indice glycémique identique au glucose. On le retrouve dans les produits énergétiques pour sportifs.

Le fructose a un IG faible, 20,   mais celui que l’on achète n’est pas issu de fruits mais est extrait de céréales après raffinages. Il peut  induire diarrhées, maux de tête si on le consomme en trop grosse quantité. Dans ce contexte, mieux vaut ne pas en abuser et se méfier des aliments et boissons contenant ce sucre. Si le fructose a un pouvoir plus sucrant que le saccharose avec un indice glycémique bas, ce sucre est métabolisé dans le foie pour fabriquer du glucose et du glycogène notamment, ainsi que des acides gras. Une trop grande consommation peut entraîner une hypertriglycéridémie, un dépôt de graisses dans le foie et les muscles, et une diminution de la sensibilité hépatique à l’insuline.

Le sirop d’agave extrait de la sève d’un cactus ne contient pas de saccharose mais du fructose. Il est moins calorique et possède un pouvoir sucrant un fois et demi supérieur. Son IG est de  20 seulement. Rappel, le fructose pris en trop grande quantité peut provoquer des diarrhées, et des désagréments intestinaux chez certaines personnes.

Le miel, contient également du fructose mais aussi  du glucose. Son pouvoir sucrant est également une fois et demi supérieur au sucre blanc, et est moins calorique,  mais surtout le miel contient   différentes vitamines minéraux, acides aminés et enzymes. Son IG diffère de son origine, acacia, pin, fleurs…

Le sirop d’érable tiré de la sève de l’érable, riche en fructose, détient de l’acide abscissique stimulant  la production d’insuline, d’où son intérêt pour les personnes souffrant de problèmes métaboliques liés au sucre. Il contient également divers minéraux, vitamines et anti oxydants.

Des études faites sur des cellules musculaires cultivées en laboratoire montrent que l’acide abscissique, hormone végétale, favorise l’absorption du glucose par les muscles sans sécrétion additionnelle d’insuline par les cellules bêta du pancréas.

Cependant, il est recommandé aux personnes diabétiques de ne consommer qu’occasionnellement le sirop d’érable !

La vergeoise est un sucre raffiné de betterave dont la couleur peut être blonde ou brune avec des aromes possédant une consistance moelleuse. La vergeoise est principalement utilisée en pâtisserie.

La cassonade est identique à la vergeoise, sauf qu’elle est issue de la canne à sucre.

Le sucre candi provient de la canne à sucre ou de la betterave. On l’obtient par cristallisation lente du sirop. Il es utilisé dans les préparations de fruits à l’eau de vie, et autres apéritifs.

Le xylitol, produit de l’écorce du bouleau, possède un IG bas, 7.  Son pouvoir sucrant est deux fois plus important que le sucre blanc.

Le mannitol issu d’algues est très bas en IG, 1. On le retrouve comme édulcorant de certains compléments alimentaires. Grace on aspect rafraichissant, il est utilisé pour la confection de produits pour rafraichir l’haleine. C’est un aditif alimentaire que l’on retrouve sous le n° E 421.

La stévia est un édulcorant extrait d’un arbuste. Ses feuilles sont riches en stéviosides, tel que le rébaudioside A qui donne son goût sucré. Le pouvoir sucrant de la stévia est comprise entre 100 et 300 fois celui du saccharose pour 0 calorie. Son IG est de 0.

Pour les personnes ne réussissant pas à baisser la prise de sucre dans certaines boissons, la stévia est une excellente réponse en remplaçant avantageusement la prise d’édulcorants à base d’aspartame.

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La santé passe par l’équilibre acido basique

Dans la gestion quotidienne en matière de santé je m’appuie sur les 5 piliers suivants:

Alimentation

Nutrition

Condition physique

Respiration

Emotions

Ces 5 piliers sont en liaison notamment avec l’équilibre acido basique

L’équilibre acido basique

D‘une alimentation équilibrée assortie d’un bon apport nutritionnel dépendent les bonnes capacités d’assimilation, de digestion et d’éliminationUne oxygénation correcte des cellules par une bonne respiration et la gestion des émotions influent directement sur cette homéostasie.

L’équilibre acido basique se mesure en pH, (potentiel hydrogène), sur une échelle de 0, (extrêmement acide), à 14, (extrêmement basique). A 7, le pH est dit neutre.

L’équilibre acido basique est intimement lié à notre hygiène de vie. L’homéostasie du métabolisme acido basique est notamment liée à la nourriture, la boisson et la respiration. Le mode de vie influe en permanence sur cet équilibre.

La ventilation pulmonaire sous l’impact du diaphragme étant très importante, il convient donc de respirer en conscience, et non comme la plupart des humains, qui ne libèrent pas le diaphragme, sous l’effet du stress notamment.

>>>>>Bien respirer pour sa santé<<<<<

Le sang, afin de remplir ses fonctions vitales, nourrir les cellules, etc, doit avoir un pH alcalin compris entre 7.35 et 7.45. En dessous de ce seuil, des complications du type obturation des veines pouvant entraîner infarctus et AVC peuvent survenir.

L’équilibre acido basique du sang varie en fonction des aliments ingérés.
Deux classes d’aliments : les aliments acidifiants et les aliments alcalinisants.

L’organisme dispose de « systèmes tampons » qui lui permet de réguler le pH du sang et évite ainsi l’acidification totale. Cette régulation se fait au détriment de certains tissus organiques qui fournissent les « éléments tampons » dont il a besoin.

C‘est pourquoi, après des années d’excès d’acidité de certains organismes, une déminéralisation s’opère, favorisant la dégénérescence ostéo articulaire, arthrose, ostéoporose et problèmes dentaires.

D‘un côté, notre alimentation devenue trop industrielle au fil du temps de plus en plus raffinée, riche en graisses, additifs, assortie d’un mode de vie avec un stress permanent, le tabagisme, la prise de médicaments au long court, l’alcool, la suralimentation et tous polluants domestiques amplifient le déséquilibre acido basique.

D‘un autre côté les nutriments vitaux sous forme de sels minéraux, vitamines, fruits et légumes, fibres alimentaires et enzymes végétaux propices à contrôler l’homéostasie du métabolisme acido basique ne sont pas apportés en quantité suffisante à l’organisme, car l’alimentation en est appauvrie et les prises sont souvent trop faibles pour un effet désirable.

C‘est ainsi que nos « systèmes tampons » sont débordés par la circulation d’acides et de toxines. De plus les émonctoires, reins, peau, intestins, poumons, foie sont également dépassés, et l’acide ainsi que les toxines en excès s’accumulent dans l’organisme provoquant différentes manifestations et maladies dites de « civilisations ».

 L’acidification du sang génère un cercle vicieux. Il devient plus visqueux, et donc circule plus lentement. Comme il circule plus lentement, l’oxygénation des cellules est diminuée, la distribution des nutriments s’en trouve amoindrie et l’élimination de l’acide carbonique et autres toxiques est ralentie.

 Les problèmes liés à un terrain acide sont :

  • Fatigue chronique
  • Rhumatismes, ostéoporose, arthrose, goutte, arthrite, polyarthrite, fibromyalgie, crampes
  • Problèmes de peau
  • Problèmes du transit intestinal
  • Baisse des défenses immunitaires, allergie
  • Problèmes ORL, rhumes à répétition, sinusites, otites, bronchites
  • Irritabilité, nervosité, anxiété
  • Brûlures d’estomac, régurgitations, calculs
  • Etc

Les acides qui se métabolisent mal et « encrassent » l’organisme

  • Acide sulfurique, (additifs alimentaires E513, viandes, charcuteries, laitages, composition de cosmétiques, de formulations pharmaceutiques)
  • Acide urique, (viandes, charcuteries, efforts physiques importants, stress)
  • Acide formique, (additifs alimentaires, arômes artificiels, édulcorants)
  • Acide nitrique, (viandes, charcuterie, saumures)
  • Acide phosphorique, (viandes, laitages, sodas au cola, poissons, poulet)
  • Acide acétylsalicique, (antalgiques)
  • Acide carbonique, (mauvaise respiration, manque d’exercices physiques ou exercices physiques intenes)
  • Acide acétique, (vinaigre, farine blanche,, sucres, exercices physiques intenses)
  • Acide lactique, (aliments transformés E270 comme saumures et certaines sauces, poissons fumés, salaisons, stress, exercices physiques intenses)
  • Acide chlorydrique, (sel de cuisine, stress)

Les organes reins et poumons sont essentiels pour une bonne élimination des résidus acides.

Les reins sont chargés d’éliminer les éléments acides les plus délicats, non volatils, en particulier tous résidus d’une alimentation riche en protéines animales. Attention au régime alimentaire trop carné pour éviter de fatiguer les reins!

Les poumons éliminent plus rapidement les acides volatils qui proviennent surtout des aliments d’origine végétale comme les céréales.

Il paraît souhaitable de préférer les protéines de type végétales à celles de type animales.

Un aliment sera acidifiant ou alcalinisant selon :

  •  Sa qualité et sa quantité de minéraux
  • Sa teneur en citrates et bicarbonates (potassium)
  • Sa teneur en protéines
  • La quantité d’acides aminés soufrés contenue dans les protéines

Les aliments acidifiants renferment du chlore (Cl), du soufre (S), du phosphore (P). (Sources dans les aliments carnés.

Les aliments alcalinisants sont riches en potassium (K), calcium (Ca), magnésium (Mg) et sodium (Na). (Sources dans les aliments végétaux).

 Les aliments acidifiants

  • Viandes, poissons, volailles gibiers, charcuterie, abats, oeufs
  • Sucre blanc
  • Farines blanches
  • Alcools, café, thé, cacao
  • Sel de cuisine, poivre, vinaigre, moutarde
  • céréales
  • Lait
  • Plats préparés, conserves

 Les aliments alcalinisants

Ceux qui apportent  à l’organisme sels minéraux et oligo-éléments.

  • Légumes frais : topinambour, crosne, betterave, carotte, navet, panais, radis, rutabaga, salsifis, ail, oignon, poireau artichaut, asperge, aubergine, carde, céleri branche, chou, concombre, cornichon, courge, courgette, citrouille, fenouil, haricot-vert,  bette, épinard, tomate crue, chicorée, scarole, cresson, laitue, mâche, pissenlit
  • Fruits frais : orange, clémentine, mandarine,  ananas, grenade, fraise, groseille, pomme, poire, pêche, raisin, cerise, melon, pastèque, pamplemousses et citrons, (même s’ils ont un goût acide!)
  • Jus de légumes frais, jus de fruits frais, jus d’herbes

Modérer la prise de végétaux riches en hydrates de carbone, créant des acides dans l’organisme, si on a un terrain déjà à tendance acide :

  •  Pomme de terre, patate douce, igname, potiron, potimarron, manioc
  •  Haricots rouges, haricots blancs, pois chiches, pois cassés, fèves
  •   Blé (pâtes), riz, maïsLes céréales à favoriser sont :
  • Amarante
  • Quinoa 
  • Millet
  • Sarrasin

Consommer les fruits secs accompagnés d’un apport de fibres, pour limiter la hausse de glycémie rapide.

Abuser des graines germées, dont les protéines sont déjà décomposées en acides aminés et donc facilement métabolisées par l’organisme :

  •  Luzerne, lentilles, pois chiches

Parmi les oléagineux alcalins, citons la noisette à prendre à l’apéritif.

Il n’est pas de règles à vouloir supprimer touts les aliments acidifiants, car c’est bien la densité nutritionnelle qui prévaut, un équilibre dans l’association des aliments.

Inutile donc de se priver d’un aliment comme la graine de courge à l’apéritif qui peut être classée acidifiante, alors qu’elle contient une richesse en acides gras polyinsaturés et un intérêt dans les problèmes de prostate et mictions. Dans ce cas il suffit de rajouter une prise de végétaux alcalins tels des radis!

Consommez tout au long de la journée de l’eau et des tisanes.

L’indice Pral

Pour mesurer l’équilibre acido basique d’un aliment, le Docteur allemand Thomas Remer  à créé un indice appelé Pral : Potential Renal Acid Load , ou charge rénale acide potentielle. Cette charge est mesurée dans l’urine. Les chiffres au dessous de 0 indiquent une acidité et les chiffres supérieurs à 0 relèvent une alcaninisation.

Indice PRAL de plus de 4 000 aliments Nutrition.fr

Les soins corporels

 Les plantes des pieds contiennent beaucoup de glandes sudoripares, permettant d’éliminer toxines et acides. Nous le sentons parfois lorsque nous transpirons des pieds!

D’autre parties du corps peuvent favoriser la libération des déchets organiques par sudation, aisselles, paumes des mains, creux poplités…

Il convient donc de faire des bains de corps entier ou parties, (pieds), et des massages avec des sels alcalins…

EQUILIBRE ACIDO BASIQUE

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Cap sur les anti oxydants

Si le stress oxydatif est inéluctable, et peut être exacerbé par nos modes de vies, l’organisme possède les moyens de se défendre. La difficulté pour l’organisme de se défendre, il doit produire des éléments protecteurs qui, très souvent sont débordés.

Voici, à travers cet article, ce que sont les antioxydants et où les trouver.

Nous retrouvons les molécules antioxydantes dans les aliments à travers les vitamines, minéraux et divers enzymes. La palme revient aux végétaux qui concentrent le plus ces molécules.

Les fruits, légumes et autres plantes ont dû s’adapter à toutes les agressions extérieures, c’est la raison pour laquelle ces phyto aliments produisent de puissants antioxydants.

Pour s’en convaincre, interrogeons nous sur le fait que l’été alors que le soleil est brûlant, les feuilles des plantes et arbres restent vertes. Sans protecteurs antioxydants ils ne pourraient pas subsister.

Les différentes catégories d’antioxydants

  1. Les antioxydants enzymatiques endogènes
  • Les enzymes anti oxydantes: Elles sont produites pour contrôler l’oxydation endogène de l’organisme tels que divers métabolites réduits, la phagocytose, l’activité mitochondriale, le métabolisme de l’acide arachidonique…

Ces enzymes sont les différentes  Super Oxydes Dismutases (SOD), la catalase et le glutathion péroxydase.

Elles sont synthétisées par l’organisme à partir des protéines, vitamines et minéraux puisées dans l’alimentation.

          – Les SOD : Il existe 3 types de SOD.  Elles transforment le radical superoxyde Oen peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) H2Oen vue de leur élimination par la catalase et le glutathion peroxydase.

Une SOD activée par le zinc et le cuivre, intra cellulaire se situant  dans le cytoplasme et dans l’espace inter membranaire des mitochondries. Elle protège les acides gras de l’oxydation.

Une SOD activée par le zinc et le cuivre, extra cellulaire neutralisant les ions superoxydes O2.

Une SOD activée par le manganèse dans les mitochondries.

          – La catalase : Cette enzyme dépend du fer, elle est active dans les globules rouges, les reins, le foie et neutralise le peroxyde d’hydrogène H2O2.

          – Le glutathion peroxydase : Le glutathion activé par le sélénium libère l’organisme du peroxyde d’hydrogène H2Oet du péroxyde lipidique LOOH.

  1. Les antioxydants non enzymatiques endogènes
  • Le coenzyme Q10 ou ubiquinone : Identique à une vitamine liposoluble la CoQ10 intervient dans la production d’énergie.

3. Les antioxydants phytochimiques

Ces antioxydants sont présents dans les plantes, algues et champignons pour leur protection contre les radicaux libres.

Cette catégorie est principalement constituée des caroténoïdes, des flavonoïdes et des polyphénols.

  • Les caroténoïdes : Liposolubles, ils donnent la couleur orange à certaines espèces végétales. il y a plusieurs types de caroténoïdes :

 Le β-carotène, ou provitamine A, stocké dans le foie n’est pas toxique à haute dose contrairement à la vitamine A. Les principales sources de cet anti oxydant, les courges, les carottes, la citrouille, les patates douces, le pissenlit, le chou vert, les abricots, l’épinard, le melon…

– Le lycopène : Présent dans la tomate, surtout cuite en jus, le poivron rouge, la pastèque, la goyave, la papaye et dans divers fruits rouges. Cet anti oxydant est indiqué contre l’oxydation lipidique intra cellulaire.

– La lutéïne : Elle se retrouve dans le brocoli, le chou les légumes verts, le maïs ; elle piège les radicaux libres émis par les UV. Présente dans la macula, elle aurait un effet protecteur des yeux.

 La zéaxanthine : Elle figure dans les légumes verts et filtre également les UV. Un bon complément à la lutéine. Le pigment des carotènes contenus dans les légumes verts sont masqués par la chlorophylle.

– L’astaxanthine : Elle est présente dans certaines algues, les salmonidés, dans les crustacés, krill et le plancton. L’astaxanthine neutralise l’oxygène singulet O-2., protège les yeux, le cœur, la peau, le cerveau, le système ostéo articulaire…

  • Les vitamines antioxydantes : Il faut apporter régulièrement ces vitamines que l’organisme ne peut fabriquer; vitamines A, C, E, Béta carotène. Chacune de ses vitamines tient un rôle spécifique dans la protection et la régénération de l’organisme.

           – La vitamine A ou rétinol : antioxydant liposoluble d’origine animale, protecteur de l’œil de la peau et maintient du système immunitaire tout comme le béta carotène d’origine végétale et précurseur de la vitamine A. La vitamine A et le  β-carotène sont actifs contre  l’oxygène singulet.

          – La vitamine C hydrosoluble, la vitamine C ou acide L-ascorbique joue un rôle très important, elle renforce l’organisme face aux infections, réagit  avec les ions superoxydes O2 et régénère la vitamine E en cédant des électrons et réduisant ainsi le radical tocophéryl. Active également contre le radical péroxyle ROO.-.

          – La vitamine E ou tocophérols : Cette vitamine liposoluble protège les membranes cellulaires de la peroxydation lipidique en piégeant les radicaux libres. Transformée en  radical tocophéryl elle devient à son tour pro oxydante et est régénérée par la vitamine C. Active contre l’oxygène singulet, le radical superoxyde et le radical péroxyle ROO.-.

  • Les minéraux antioxydants : Ce sont de véritables co facteurs du système enzymatique anti oxydant. Nous retrouvons le sélénium, le fer, le cuivre, le manganèse, le zinc et le magnésium.
  • Les polyphénols : Des milliers de dérivés en grandes quantités se retrouvent dans les plantes supérieures leur permettant de se protéger des rayonnements UV. Différentes formes caractérisent les polyphénols dont 4 groupes majeurs :

– Acides phénoliques, (acide ellagique, acide gallique, acide chlorogénique…)

– Les stilbènes, (resvératrol)

– Les lignanes

– Flavonoïdes composés de plusieurs classes :

  • Flavones, (tangérétine, apigénine, lutéoline)
  • Flavonols, (quercétine, myricétine, campférol)
  • Flavanones, (naringénine, hespéridine)
  • Isoflavones, (génistéine, daidzéine)
  • Flavanols ou catéchines, (épicatéchine, épigallocatéchine, taxifoline)
  • Anthocyanine dans les fruits rouges et le vin rouge
  • Proanthocyanidines, ou proanthocyanidols (OPC), sont parmi les plus puissants anti radicalaires antioxydants connus.

Les différentes classes anti radicalaires ont une action préventive et une action curative.

>>>>>Le stress oxydatif, c’est quoi?<<<<<

En résumé 

Si l’attaque radicalaire est physiologique et inéluctable, l’organisme possède les moyens naturels de se défendre. Pour cela il convient de veiller à son alimentation et à l’apport d’éléments nutritionnels anti oxydants.

Dès que la production exogène de radicaux libres devient exacerbée par le mode de vie, stress, maladie, pollutions diverses, tabac, sport… la complémentation alimentaire est un choix qui s’impose.

Pour une parfaite complémentation alimentaire nous devons prendre en compte l’apport des différents types d’antioxydants, pour les synthèses enzymatiques, pour les différentes co actions et co régénérations.

LES ANTIOXYDANTS

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Le stress oxydatif, c’est quoi?

Le stress oxydatif est le déséquilibre entre les éléments  pro-oxydants, endogènes et exogènes, et les éléments antioxydants, endogènes et exogènes, (enzymes, oligo-éléments, vitamines, minéraux, flavonoïdes).  Le stress oxydatif accélère le vieillissement cellulaire !

Le stress oxydant

Le stress oxydatif  peut résulter :

  •  Soit d’une production de radicaux libres exagérée.
  •  Soit de défenses altérées.

Un radical libre est  une molécule instable endommageant l’intégrité des cellules en s’attaquant aux membranes, protéines et ADN.

Un vieillissement cellulaire  prématuré résulte de l’attaque des radicaux libres entraînant toutes sortes de maladies…

Les principaux facteurs endogènes oxydants

  •  La phagocytose
  •  L’activité mitochondriale
  •  L’accumulation de métabolites réduits dans l’organisme
  •  Le métabolisme de l’acide arachidonique

Les principaux facteurs exogènes oxydants

  • Le stress
  • Les radiations
  • L’exposition aux rayons UV
  • La pollution
  • Le tabagisme
  • L’alcoolisme
  • La prise médicamenteuse
  • L’absorption de pesticides
  • L’exercice physique en excès
  • L’alimentation déséquilibrée avec un apport important d’acides gras  saturés….

Les sources endogènes anti oxydantes

  • Le glutathion
  • La super oxyde dismutase
  • La catalase

 Les sources exogènes anti oxydantes

Ce sont principalement celles là même permettant la réactivation des sources endogènes:

  • Les procyanidols
  • Les vitamines A, C, E
  • Les oligo éléments Zinc, Manganèse, Cuivre,  Selenium…

>>>>>Cap sur les anti oxydants<<<<<

Stress oxydatif et alimentation

Une alimentation adaptée et équilibrée préviendra un déséquilibre oxydatif.

Une alimentation pauvre en végétaux et riches en produits animaux et laitage est facteur de stress oxydatif.

Les fruits et légumes riches en enzymes, (crus), en flavonoïdes, (procyanidols), en vitamines et oligo éléments sont les garants d’une protection optimale.

Les légumineuses apporteront leurs éléments vitaminiques et minéraux et contribueront ainsi à la défense de l’organisme  face à la production radicalaire.

De la qualité et de la quantité de l’apport nutritionnel dépendra la résistance de l’organisme face aux agressions diverses.

La baisse calorique de l’alimentation chez certaines personnes ralentirait le vieillissement en diminuant la production de radicaux libres dans les mitochondries.

La prise de thé sera d’un grand secours et permettra au cours des repas copieux de contrer la production radicalaire en excès.

La complémentation alimentaire

Si les radicaux libres favorisent le vieillissement et les maladies, l’inverse est vrai aussi!

Il sera utile de complémenter son alimentation avec un complément alimentaire apportant une parfaite synergie de ses composants vitaminiques et minéraux et une bonne concentration en OPC, (procyanidols).

LE STRESS OXYDATIF

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Plante amie du foie...

La plante médicinale amie du foie

Si la nature regorge de nombreuses réponses thérapeutiques, le Chrysanthellum afro americanum tient une part importante par ses nombreuses indications, plus particulièrement dans la régénération du foie.

Présentation de la plante

Chrysanthellum americanum, à ne pas confondre avec Chrysanthellum parthenium, véritable amie du foie, est riche de nombreuses molécules chimiques lui conférant des actions alliant l’hypolipidémie et la protection vasculaire en passant par sa fonction anti lithiasique.

Puissant hépatoprotecteur, le Chrysanthellum americanum est conseillé en cas d’intoxication et lors d’hépatite.

Une toxicologie expérimentée sur le rat, la souris et le chien Beagle a montré une absence de toxicité à des doses très supérieures à celles conseillées.

Aucune cellule hépatique a été nécrosée chez des rats ‘’alcoolisés’’.

Cette plante diminue le taux de cholestérol.

Rappelons que c’est à travers la régulation du métabolisme des lipides, des protides et des glucides que s’explique la normalisation du taux sanguin de cholestérol et autres lipo-protéines et triglycérines.

Actif sur la micro-circulation, le Chrysanthellum americanum peut être également conseillé en cas d’affections rétiniennes.

Chrysanthellum americanum réduit également les lithiases.

Famille : astéracée ( Asteraceae )

Origines : Amérique du sud et Afrique

Cette plante d’une grande richesse en principes actifs, flavonoïdes, saponines…, répond à de nombreux troubles dits de ‘’civilisation’’.

Découvert par le Docteur Pierre couderc, le Chrysanthellum americanum à énormément été étudié.

>>>>>Le Thé, bon pour la santé<<<<<

Différentes propriétés 

Action hépato-protectrice : Cette plante est utilisée pour aider à détoxifier et préserver le foie des effets d’excès alimentaires, d’intoxications et de l’alcool.

Action normolipémiante : Le Chrysanthellum americanum abaisse les taux de cholestérol et de triglycérides.

Action vasculaire : Le CA possède des effets positifs sur la micro-circulation, la perméabilité et la fragilité capillaire.   Intérêts  en cas de jambes lourdes, varices, hémorroïdes, couperose, affections de la rétine, artérite, syndrome de Raynaud.

Action anti-lithiasique : biliaire, salivaire et rénale.

Action cholérétique : Le CA favorise la sécrétion biliaire, stimule le système digestif.

Comment prendre cette plante?

 Le Chrysanthellum americanum s’utilise essentiellement sous forme de poudre et d’extrait de plante. Cette plante médicinale est délivrée principalement en pharmacie et sous divers compléments alimentaires dans différents circuits.

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L'huile d'Olive est bonne pour la santé...

L’huile d’olive, bonne pour la santé

La consommation de l’huile d’olive remonte à l’Antiquité. Théophraste  relate son parfum dans son livre Sur les Odeurs. C’est une huile qui s’utilise dans l’alimentation et pour confectionner des soins de la peau. L’huile d’olive, très utilisée dans les pays méditerranéens, parfume les salades et reste la seule huile qui réagit bien à la cuisson.Continuez la lecture