Selon son histoire, chacun répond  différemment aux éléments stressants. Les évènements stressants ont un rôle majeur sur les performances cognitives à long terme. Les personnes confrontées à des stress chroniques, peinant à s’adapter aux différentes sollicitations environnementales sont donc plus sujettes au risque de développer la Maladie d’Alzheimer.

L’anxiété facteur de risque

L’anxiété a été étudiée comme facteur de risque de la maladie d’Alzheimer et de la démence vasculaire.

Une étude publiée en ligne par Cambridge University Press le 28 septembre 2018, ayant pour objectif d’explorer l’association entre l’anxiété et la démence future, nous apporte des éclairages sur ce sujet.

La Maladie d’Alzheimer est la première perturbation neurocognitive avec un taux d’incidence en augmentation rapide, avec un doublement attendu du nombre de patients tous les 20 ans.

Cette étude relève que l’anxiété peut endommager le cerveau directement par la chronicité du stress et indirectement par le manque d’activité physique qu’elle engendre.

En cas d’anxiété, surtout à un âge avancé, les neurones sont endommagés par l’hyper production de glucocorticoïdes. Des récepteurs aux glucocorticoïdes sont situés dans l’hippocampe, carrefour entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. Cet organe, comme l’hypothalamus, sont très sensibles au taux et à la durée de sécrétion des glucocorticoïdes.

Rappelons que les symptômes de la Maladie d’Alzheimer mettent 10 à 25 ans à se déclarer après les premières liaisons, ce qui laisse prévaloir un risque accru chez les personnes anxieuses.

Les personnes anxieuses en permanence et dépressives présentent un risque plus élevé de déclarer la Maladie d’Alzheimer.

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Les symptômes

Lorsque le stress est prolongé, les cellules cérébrales meurent lentement.
C’est le cortex préfrontal gauche qui meurt en premier, celui qui est responsable des belles idées
et des sentiments positifs. Cela explique le pessimiste qui envahi les personnes au début de la dépression.
Le cortex préfrontal droit qui assure les pensées et sentiments perturbants meurt ensuite, expliquant
la grosse fatigue et la perte de sentiments une fois plongé dans la profonde dépression.

Le prolongement du stress chronique fait chuter dans l’épuisement, le manque d’envie et augmente le pessimisme. Cette mort du cortex préfrontal débouche sur la dépression, l’apathie et l’anxiété.
Aujourd’hui, le terme ‘’Maladie d’Alzheimer’’ évoque plusieurs maladies apparentées aux symptômes semblables, mais il s’agit d’un abus de langage.

Une prévention psycho comportementale

Sachant que le risque de développer la Maladie d’Alzheimer est aggravé par les traits de personnalité et l’âge, il convient de prendre en charge le statut émotionnel le plus précocement possible.

Le recours à la pratique EFT prend tout son sens. Pratiquer seul ou accompagné permet de libérer les causes débouchant sur le comportement anxieux de l’individu.

Une « Paix Personnelle » spécifique sur l’anxiété semble la bienvenue. Pour cela, notifier sur une feuille de papier tous les éléments, évènements, traumatismes, souvenirs en lien avec l’anxiété, noter l’intensité émotionnelle entre 0 et 10 encore ressentie, et pratiquer l’EFT en commençant par les sujets les plus impactants.

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