Le burn-out ou épuisement professionnel est de plus en plus fréquent dans la société actuelle. Mais qu’est vraiment le burn-out ? Et surtout comment le prévenir ? Voici un début de réponse dans cet article!
Je reçois énormément en cabinet des personnes en phase d’épuisement professionnel.
Plus surprenant encore le nombre de personnes déclarant avoir fait un burn-out et venant dans mes accompagnements en reconversion professionnelle ou à mes différentes formations professionnelles.
Ce sont les raisons qui m’ont poussé à écrire cet article !
Augmentation du nombre de burn-out
Depuis une trentaine d’années le nombre de personnes atteintes de burn-out, ou plutôt qui atteignent le burn-out est en forte croissance. Dans un monde où tout va très vite, monde dans lequel le travail oppresse de plus en plus les travailleurs, nombreux sont ceux qui perdent pieds, oublient l’essentiel et se « crament » littéralement!
Selon l’OMS, ce phénomène résulte du profond bouleversement dans le monde du travail, avec l’avènement de la compétitivité, des technologies nouvelles, de la précarité de l’emploi, la rapidité d’exécution des tâches…
En France, 25 % des arrêts de maladie longue durée sont causés par une souffrance psychologique ou un trouble mental. 36 % des travailleurs français ont déclaré avoir déjà fait un burn-out, (Le Figaro 2017). Ce chiffre monte à plus de 50 % chez les chômeurs et 39 % chez les femmes.
Mort du cortex préfrontal
Lors d’un stress prolongé, les cellules cérébrales meurent lentement. Le cortex préfrontal gauche, celui qui est responsable des belles idées, des bons sentiments, meurt le premier entraînant ainsi du pessimisme au début de la dépression.
Par la suite c’est au tour du cortex préfrontal droit de mourir, celui qui assure les pensées et sentiments négatifs donnant naissance à une grosse fatigue et à une perte de sentiments.
A ce stade la fatigue indique qu’il est temps de s’arrêter, de se reposer !
Mais le mode de vie occidental actuel pousse à continuer et à ne pas écouter ces signaux…
Différents ‘’subterfuges’’ sont employés comme la volonté dictée par l’éducation, la cigarette, des substances médicamenteuses jusqu’au moment où le corps ’’craque’’ : c’est le burn-out !
Différence entre dépression et burn-out
Les symptômes de la dépression et du burn-out se ressemblent :
- Épuisement
- Troubles de la mémoire et de la concentration
La dépression influe sur différents domaines :
- Famille
- Relations sociales
- Travail…
Le burn-out est lié à la surcharge du travail.
Dans les derniers stades, le burn-out peut influer sur d’autres domaines, mais se limite essentiellement au travail.
Dans les cas très sérieux, dépression et burn-out sont impliqués !
Selon Christina Maslach*, « L’épuisement serait la composante-clé du burnout » et disparaîtrait durant les vacances, ce qui le distingue d’une authentique dépression.
Définition du burn-out
Le burn-out c’est ne pas écouter les signaux corps, avoir une mémoire et une concentration défaillantes et des planifications inexistantes.
Larousse, « Le burn-out est un état dépressif lié au milieu professionnel. Au départ associé aux catégories professionnelles aidantes (travailleurs sociaux, travailleurs médicaux…), il est désormais reconnu qu’il touche tous les types d’emplois. Les premières recherches sur le syndrome d’épuisement au travail sont attribuées au psychiatre et psychothérapeute Herbert Freudenberger, en 1974. Cependant, le concept de burn-out est posé dès 1959 par le Français Claude Veil. »
Les 3 critères du syndrome selon Christina Maslach
- L’épuisement professionnel aboutissant à la perte de l’engagement
- La dépersonnalisation débouchant sur la perte de sentiments
- La diminution de l’accomplissement personnel, il n’y a plus d’adéquation entre le poste et le travailleur
Les 4 étapes du burn-out
- La phase euphorique, présentant une grosse motivation avec beaucoup d’énergie dépensée et le début d’une mauvaise hygiène de vie
- La phase stagnante, avec une chute brutale de la motivation et une interrogation sur l’avenir. C’est le temps des frustrations, celles d’avoir délaissé sa famille, ses loisirs…
- La phase d’épuisement, accompagnée par une profonde désillusion, une fatigue chronique, des problèmes de mémoire et de la concentration, l’apparition des douleurs musculo-squelettiques, l’isolement…
- La phase d’arrêt, impossible de continuer, le corps et la tête sont totalement inefficaces. Plus rien de fonctionne !
Prévenir le burn-out
Avoir une attitude mentale positive est essentielle, notre façon de penser est déterminante pour construire notre comportement, notre parcours de vie.
On attire autour de soi des gens et des situations en relation avec nos pensées du moment… Il est donc vital de surveiller ses pensées!
Au niveau individuel, il est essentiel :
- D’écouter les signaux de son corps
- D’adopter un comportement, ou en changer pour créer une vie harmonieuse. Einstein disait : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.»
- De prendre du plaisir avec ceux que l’on aime.
- D’adopter une alimentation équilibrée
- De compléter son alimentation avec des plantes médicinales, Mélisse, Schisandra, Rhodiola, Astragale, Eschscholtzia, Passiflore, Valériane,
Eleuthérocoque… - De compléter son alimentation avec des vitamines B1, B2, B6 et du Magnésium
- De compter sur la Fleur de Bach Olive et les huiles essentielles de Basilic et de Lavande
- De bouger, faire du sport chaque semaine
- D’adopter des techniques de respiration, cohérence cardiaque, la technique de Weil pour mieux dormir…
- De pratiquer l’EFT, la sophrologie, la méditation, le Tai-chi-chuan, les massages…
Au niveau professionnel, il convient de changer sa façon de travailler selon son cadre de travail et ses responsabilités :
- Eviter la monotonie, varier les tâches
- Commencer à dire NON gentiment
- Savoir déléguer, avoir d’avantage confiance en soi et aux autres
- Définir les objectifs de carrière.
- Formation régulière, (expression en publique, gestion du stress, gestion du temps…)
*Christina Maslach est une psychologue américaine spécialisée dans les domaines de l’épuisement et le stress au travail, et de l’individuation de l’influence sociale.
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